La rentrée des classes...25 ans après !
Vendredi soir, comme beaucoup de mamans, je suis allée à la réunion des parents avec l'institutrice de ma fille.
Loin de moi de critiquer quoi que ce soit, juste vous donner cette impression tout d'un coupt d'être trop grande, une sorte de retour en arrière fulgurant en m'asseyant (un peu à l'étroit) à la place de Grande Chocolatine, en feuilletant son cahier d'exercices, en découvrant sa vision des maths, en déchiffrant les petits mots qu'elle se plaît à écrire dans son cahier de brouillons.
Et puis, l'institutrice nous a parlé des objectifs de l'année en CP: découvrir et maîtriser la lecture, l'écriture, les calculs (addition/soustraction), la géomêtrie, le monde....
Et là, elle a dit un mot, un seul : "des problèmes"!
Mon esprit tout inquiet s'est alors rappelé ce sketch de Gad Elmaleh. Des problèmes...des problèmes.
Mais on va en avoir toute notre vie des problèmes? Dès l'âge de 6 ans? Et en plus, il faudrait que ça nous amuse. Grrrrr....
Bref, c'était juste pour la forme.
En rentrant, j'ai voulu courir pour dire quelque chose à ma fille, quelque chose de grave, quelque chose d'important, de ce que je voudrais qu'elle retienne toute sa vie, plus que les Fables de La Fontaine ou les tables de multiplications.
"Quand je suis allé à l'école. ils m'ont demandé ce que je voulais être quand je serai grand. J'ai écrit "Heureux". Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question. J'ai répondu qu'ils n'avaient rien compris à la Vie".
C'est de John Lennon. Ce n'était peut-être pas un grand philosophe mais là, sur cette phrase-là, je crois qu'il a fait preuve de plus de sagesse que ses professeurs.
Alors pour vous quitter ce soir et pour vous que vous leviez tous les matins de bonne humeur, je vous laisse écouter Bobby Mc Ferrin "Don't worry, be happy"...Et tant pis pour la rentrée des classes.