Une bien mauvaise nouvelle en rentrant de vacances...
Voici une nouvelle qui n'a pas beaucoup fait la une des journaux mais qui nous a tous bouleversés.
Ce camarade de promotion de Monsieur Macaron a été "au mauvais endroit au mauvais moment" :-(
Dans cette longue épreuve, priez pour lui et sa famille.
Il a été blessé mardi, en Wardak (Afghanistan), avec deux autres français dans une attaque à l'IED. C'est le site "Secret défense" qui révèle cette information doublement étonnante, puisque l'attaque s'est donc produite il y a quatre jours. A l'EMA, on se défend de cacher quoi que ce soit : on nous expliqué que l'AFP, à Kaboul, informée, n'avait "pas souhaité" reprendre l'information, mardi. "On a été les premiers désappointés" explique-t-on à Paris, où l'information... n'a pas été diffusée pour autant.
L'attaque s'est produite mardi 21 juillet vers 11 heures, au cours d'une patrouille de l'armée nationale afghane dans la vallée de Tanguy, au sud-ouest de Kaboul. Les hommes du 201ème corps afghan étaient accompagnés par une OMLT (operational mentoring liaison team) française. Le VAB détruit n'était pas spécialement marqué d'une grande croix rouge. Il était en deuxième position d'un convoi de quatre véhicules. L'IED aurait été déclenché par fil depuis un poste situé à environ 150 mètres de la pistes.
Les trois hommes à bord du VAB ont été blessés. Il s'agit d'un Médecin des Armées du 126ème régiment d'infanterie, le plus grièvement touché, d'un caporal-chef du 92 ème RI et d'un autre caporal-chef du 31ème régiment du génie. Ils ont été blessés principalement aux membes inférieurs. Secourus par un hélicoptère américain, ils ont été évacués vers la France jeudi soir.
Le train avant du VAB a été entièrement détruit. L'explosion a projeté le VAB sur le bas côté.
Les talibans ont aussitôt revendiqué l'opération, affirmant de manière fausse avoir tué quatre militaires français. Selon une source militaire à Paris, le VABSAN a été touché par un IED ventral, peut-être déclenché par pression. C'est là, ce n'est pas un scoop, que le blindé français est le moins protégé. Les blessés ont apparemment souffert d'un effet de blast, qui les a touchés aux membres inférieurs. Le plus sérieusement atteint, le médecin, avait été évacué polytraumatisé, sans doute par un Falcon médicalisé.
Ce n'est qu'en France que son état s'est "dégradé", explique-t-on, apparemment sous l'effet d'une "infection".
En tout état de cause, si le CEMA affirmait, début juillet, que les forces françaises n'étaient plus victimes d'IED dans leurs deux zones d'opérations principales (Batfra et Kapisa), cela n'empêche pas les Français insérés comme OMLT avec l'ANA d'être victimes de ce type d'attaques.
Les attaques, ou tentatives, seraient même en franche augmentation, depuis quelques jours, contre les troupes françaises. Sans considération de statut, ou de zone.
Au nom des Elèves et des cadres de Santé Navale, nous lui assurons, ainsi qu'à sa famille et à ses proches, de notre soutien dans cette épreuve et de nos voeux de prompt rétablissement.
Ce camarade de promotion de Monsieur Macaron a été "au mauvais endroit au mauvais moment" :-(
Dans cette longue épreuve, priez pour lui et sa famille.
Un Navalais, promotion 1997, médecin du 126e RI, est hospitalisé dans un HIA Parisien, dans un état qualifié de "préoccupant" par l'Etat-Major des Armées.
Il a été blessé mardi, en Wardak (Afghanistan), avec deux autres français dans une attaque à l'IED. C'est le site "Secret défense" qui révèle cette information doublement étonnante, puisque l'attaque s'est donc produite il y a quatre jours. A l'EMA, on se défend de cacher quoi que ce soit : on nous expliqué que l'AFP, à Kaboul, informée, n'avait "pas souhaité" reprendre l'information, mardi. "On a été les premiers désappointés" explique-t-on à Paris, où l'information... n'a pas été diffusée pour autant.
L'attaque s'est produite mardi 21 juillet vers 11 heures, au cours d'une patrouille de l'armée nationale afghane dans la vallée de Tanguy, au sud-ouest de Kaboul. Les hommes du 201ème corps afghan étaient accompagnés par une OMLT (operational mentoring liaison team) française. Le VAB détruit n'était pas spécialement marqué d'une grande croix rouge. Il était en deuxième position d'un convoi de quatre véhicules. L'IED aurait été déclenché par fil depuis un poste situé à environ 150 mètres de la pistes.
Les trois hommes à bord du VAB ont été blessés. Il s'agit d'un Médecin des Armées du 126ème régiment d'infanterie, le plus grièvement touché, d'un caporal-chef du 92 ème RI et d'un autre caporal-chef du 31ème régiment du génie. Ils ont été blessés principalement aux membes inférieurs. Secourus par un hélicoptère américain, ils ont été évacués vers la France jeudi soir.
Le train avant du VAB a été entièrement détruit. L'explosion a projeté le VAB sur le bas côté.
Les talibans ont aussitôt revendiqué l'opération, affirmant de manière fausse avoir tué quatre militaires français. Selon une source militaire à Paris, le VABSAN a été touché par un IED ventral, peut-être déclenché par pression. C'est là, ce n'est pas un scoop, que le blindé français est le moins protégé. Les blessés ont apparemment souffert d'un effet de blast, qui les a touchés aux membres inférieurs. Le plus sérieusement atteint, le médecin, avait été évacué polytraumatisé, sans doute par un Falcon médicalisé.
Ce n'est qu'en France que son état s'est "dégradé", explique-t-on, apparemment sous l'effet d'une "infection".
En tout état de cause, si le CEMA affirmait, début juillet, que les forces françaises n'étaient plus victimes d'IED dans leurs deux zones d'opérations principales (Batfra et Kapisa), cela n'empêche pas les Français insérés comme OMLT avec l'ANA d'être victimes de ce type d'attaques.
Les attaques, ou tentatives, seraient même en franche augmentation, depuis quelques jours, contre les troupes françaises. Sans considération de statut, ou de zone.
Au nom des Elèves et des cadres de Santé Navale, nous lui assurons, ainsi qu'à sa famille et à ses proches, de notre soutien dans cette épreuve et de nos voeux de prompt rétablissement.