N'oubliez pas d'être heureux
C'est par cette petite remarque à un patient "qui courait partout" que j'ai compris peut-être partiellement le mal de notre époque.
Nous courons partout. Nous courons envers la perfection de nos vies, sans nous autoriser sans relâche à la moindre humanité.
Réaliser nos désirs immédiats, réaliser ce que les autres attendent de nous, vivre dans le lendemain sans tout simplement jouir du présent, courir avec les autres dans le même sens....
Et si, justement, la solution n'était pas d'aller à contre-courant, d'oser penser par soi-même, de couper les moyens de communications, les réseaux sociaux et autres médias qui nous empêchent d'avoir une VRAIE force de penser, une VRAIE vie spirituelle?
"Quand on ne regarde plus la finalité de notre vie, on a plus en face que notre finitude et cela est très anxiogène".
Faîtes le point. Quel est le moteur de votre vie? Quelles sont vos "pauses oxygène"? En avez vous seulement? Où en est votre vie spirituelle? Où est votre coeur?
Car, avant de se préoccuper des besoins de son corps, avez vous pris soin de votre âme, de votre coeur? Si vous étiez cloué au lit une semaine voire plus, pourriez vous être heureux? Non??? Alors changez tout !
Car un jour, vous serez cloués au lit. Un jour, vous ne serez plus dans l'action mais dans la pensée.
Accepter sa faiblesse, c'est devenir plus fort. On peut être fort de ses faiblesses.
Comment faire?
Appuyer sur "pause" dans votre vie. Une fois par jour.
Allumez une bougie et priez. Ouvrez un livre. Fuyez tout bruit parasite et souriez.
Prenez du temps pour vous, pour votre conjoint, pour vos proches. Prenez le temps de parler avec eux. Priez.
Ne cherchez pas la célébrité, le paraître. Tout cela passera.
Cherchez la compagnie de personnes qui vous veulent du bien, qui vous aiment pour ce que vous êtes.
Ne cherchez pas à être quelqu'un d'autre que vous même.
"Si vos blessures ne partent pas, si vos défauts s'accrochent à vous, accueillez les comme une croix et offrez les à Dieu".
N'oubliez pas d'être heureux !
ps : sans le savoir, cette phrase et ce texte font écho à ce texte très connu qui m'a beaucoup guidé au début de mes études de médecine. J'ai du probablement le reproduire sans le vouloir. Je vous prie de ne pas m'en tenir rigueur.