L'hosto, on sait quand on y rentre...on ne sait jamais quand on en part...

Publié le par Un macaron, une glace, trois chocolatines

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Aaaah l'hôpital...lieu d'enseignement pratique de tous les externes et internes de France. Pendant un minimum de 7 ans de votre vie (voire largement plus), chaque étudiant ira tous les jours dans ce lieu sacré de la connaissance médicale.

Encadré chahuté par ses pairs, accueilli fraîchement parfois par les infirmières, cadre de santé, secrétaire ou sages femmes, de bébé docteur, il deviendra médecin praticien.

 

Enchaînant gardes, astreintes, visites et contre visites, il adorera (avec un petit a) ce lieu de vie où il passera une large partie de son existence. Rien ne lui sera épargné entre les mycoses urgentes de 3h du matin, l'oedème aigüe du poumon de la personne âgée à la gastro-entérite du nourrisson en passant par les métrorragies (saignements) du 1er trimestre chez la femme enceinte au constat du décès du malade en phase terminale.

 

 

 

  J'ai emprunté ce trait d'humour sur la page facebook de "Vie de carabin"...où je retrouve toute ma vie d'étudiante condensée en humour noir et gags parfois vécus.

 

Si vous aimez les histoires de médecins, les traits d'humour parfois très noir, voici quelques sites que j'aime visiter.

 

  le tumblr de l'interne : (que je décommande aux non-initiés)

C'est drôle, parfois très "humour de carabin". J'avoue être habituée mais les chastes oreilles n'apprécieraient probablement pas tous les gags.

 

Et puis plus sérieux, plus grave, le blog de Dopamine, une catho à l'hosto. 

Tous ses articles me rappellent ce que nous vivions à l'hôpital, nous, petits externes, spectateurs de la maladie et de la "toute-puissance" médicale...et aussi de nos impuissances.

Spectateurs mais souvent, celui ou celle qui a le temps pour le malade, qui a le temps de lui tenir la main, de l'apaiser. Chose qu'interne en médecine, je faisais quand j'avais le temps, c'est à dire pas souvent...

 

Un article m'a profondément remué : Fausse Couche, Vraie Vie :

Parce que cette situation, je l'ai vécue au moins une centaine de fois durant mon trimestre aux urgences gynécologiques. Une centaine de fois, je me disai "J'aimerai ne pas être là" et je me répondai "oui, mais si elles pleurent devant toi, c'est que tu es là pour les consoler".

 

Pour vous rappeler  mes petits articles à moi aussi:

Les affres de la gynéco...

Le bureau des pleurs.

Monsieur Muscle

Ils nous font rire..

Un bon mot...

N'oubliez pas d'être heureux

 

Finalement, notre métier n'est pas simple mais c'est un beau métier. Enfin, j'espère...

Publié dans Docteur Chocolatine

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E
<br /> D'accord, merci beaucoup!<br /> <br /> <br /> Et oui, travailler et travailler, mais quel beau métier! On en apprend tellement tant sur le plan intellectuel que humain!<br />
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E
<br /> Je suis en D4. J'ai un "petit" rendez-vous du 26 au 28 mai 2014 en même temps que 8000 autres externes... ^^" J'aimerais faire soit pédiatrie soit médecine générale. J'ai encore 1 an pour me<br /> décider.<br /> <br /> <br /> En tout cas, merci pour la bouffée d'air frais que l'on ressent dans vos messages sur votre blog, on peut y lire toute votre générosité et votre gentillesse. Cela fait vraiment du bien :)<br />
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D
<br /> <br /> N'hésites pas à m'envoyer un mail privé pour toute question relative à la médecine. Même si, finalement, ça commence à faire loin cette 6ème année (7 ans déjà!). J'en ai un souvenir inscrit dans<br /> ma mémoire à l'encre rouge. Travailler, travailler, travailler...<br /> <br /> <br /> Il faut être humain pour exercer ce métier sinon on loupe des choses et on perd notre envie de nous lever le matin.<br /> <br /> <br /> Bon courage !<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Devant tant de dévouement je m"incline !! Respect ... pour toi, pour tous ces gens qui ont signé le serment d'Hippocrate, et qui tous les jours viennent en aide à tous ces malades et gens en<br /> détresse ! Heureusement qu'on peut également en rire, et même quand c'est grave ... <br /> <br /> <br /> Bises du soir, Sandy <br /> <br /> <br /> PS : bien eu ton mail, vais le lire ardument, pour te répondre, çà m'intéresse beaucoup ... :) <br />
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D
<br /> <br /> Tu sais, je ne sais pas si on se dévoue vraiment. Je crois qu'on ne se pose pas trop de questions. Le plus dur, c'est d'être confrontée à la peine, aux malheurs des gens...La compassion, c'est ce<br /> qui nous rend humains mais aussi ce qui peut nous miner<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> Hihi. C'est tellement vrai vie de carabins!!! J'ai beaucoup aimé l'image où il dit que la fac est sensé faire partie des plus belles années de notre vie et qu'on voit l'externe derrière sa pile<br /> de KB (j'en ai encore pour 7 mois)<br /> <br /> <br /> Notre prof, pas plus tard qu'avant-hier, disait à un étudiant: "Bah comment vous voulez administrer le Loxapac sinon?" On a tous éclaté de rire (référence au lancer de la seringue)<br />
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D
<br /> <br /> C'est vrai qu'on est quand même dingues de faire ce genre d'études aussi longues, aussi masochistes...Tu bosses dans quoi?<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> C'est marrant..... mon plus grand neveu attaque son internat début novembre sur la région Grenobloise...... on a beaucoup discuter de ses gardes d'externe cet été ..... c'est passionnant ....<br /> autant ça peut être drôle comme grave...... C'est un métier de passion......<br />
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D
<br /> <br /> Je crois même que c'est une vocation. On peut être passionné mais surtout il faut aimer sentir que ce métier est pour nous.<br /> <br /> <br /> Bon courage à ton neveu ! J'espère qu'il va apprécier son internat. Ce sont des années difficiles.<br /> <br /> <br /> <br />